Dans l’univers culinaire, l’ail est un ingrédient phare dont on peut difficilement se passer.
Sa culture est bénéfique pour bien des plantes, puisqu’il combat une panoplie de parasites.
N’est-ce pas tentant de le cultiver chez soi pour en avoir à toujours à disposition ?
Rassurez-vous, ce n’est pas aussi compliqué qu’on ne le croit.
Découvrez ici la manière la plus rapide d’enraciner l’ail pour profiter de ses bienfaits.
Comment planter de l’ail dans l’eau ?
Aujourd’hui, découvrez notre guide pour planter l’ail dans l’eau et bénéficier d’un approvisionnement inépuisable à domicile. Avec un minimum d’effort et quelques économies en plus !
Vous verrez, c’est une astuce simple et rapide à réaliser. De quoi aurez-vous besoin ? D’un bulbe d’ail, d’une bouteille en plastique, de ciseaux et de l’eau.
Vous n’avez pas la main verte ? Pas de panique, même un débutant peut s’y mettre sans prise de tête.
Il suffit de suivre ces 8 étapes à la lettre :
Étape 1
Procurez-vous une gousse d’ail. Vous pourrez facilement en trouver dans votre supermarché habituel ou chez votre maraîcher. Mais, assurez-vous surtout que les bulbes soient suffisamment grands, frais et pas trop secs.
Ainsi, vous pourrez les multiplier à partir de leurs racines.
Étape 2
Faites une entaille dans la partie supérieure du bulbe d’ail. Veillez à réaliser cette opération avec des ciseaux ou un couteau bien désinfecté. Vous pourrez ainsi entamer le processus de germination pour donner naissance à une nouvelle plante.
Un conseil : coupez la partie supérieure et non la partie centrale, car c’est ce qui va aider à maintenir l’ail entier.
Étape 3
Prenez une petite bouteille en plastique, coupez-la en retirant son goulot avec un outil tranchant et bien aiguisé. C’est à l’intérieur que vous introduirez le bulbe d’ail entier en le gardant bien recroquevillé.
Introduire les bulbes d’ail dans des bouteilles d’eau. Source : spm
Étape 4
Remplissez la bouteille d’eau et placez-y le bulbe d’ail, la racine vers le bas et la partie coupée vers le haut.
Il faut s’assurer que l’eau de la bouteille touche correctement le fond du bulbe, afin que les racines puissent se développer dans les meilleures conditions.
Mise en garde :
Il est important de conserver cette bouteille dans un endroit bien éclairé et exposé au soleil du matin.
Étape 5
Cette étape est décisive puisqu’elle se réfère au développement des racines. Pendant quelques jours, surveillez l’évolution et les changements que subit le bulbe, car c’est justement durant cette période que les racines commencent à pousser dans l’eau de la bouteille.
Il est donc primordial de vérifier l’état de l’eau : à tout moment, si vous remarquez qu’elle devient sombre ou trouble, pensez aussitôt à la remplacer par une eau propre et pure.
Étape 6
Au fil des jours, le bulbe d’ail commence à croître vers le haut et les racines vers le bas remplissant ainsi toute la bouteille.
Vous devriez constater une croissance verte abondante. A partir de là, vous pourrez entamer la récolte des racines pour vos besoins quotidiens en cuisine.
Culture de l’ail dans une bouteille d’eau. Source : spm
Étape 7
Vous souhaitez obtenir plus de bulbes ? Dans ce cas, vous devrez démarrer un processus de plantation.
Séparez les bulbes et les grappes de gousses que vous souhaitez planter et préparez un pot contenant un bon substrat.
Étape 8
Procédez maintenant à leur culture en tant que plantes individuelles. Concrètement, il faut remplir le pot, en espérant qu’il dispose d’assez d’espace pour leur croissance.
Enterrez les bulbes d’ail, en prenant bien soin de les séparer à une certaine distance les uns des autres.
Il faut les arroser suffisamment (mais sans excès !), et les laisser dans un endroit adapté où elles recevront reçoivent suffisamment de lumière du soleil.
Et voilà, l’affaire est dans le sac ! Et, une chose est sûre, il n’y a rien de plus satisfaisant que de déguster un aliment qu’on a soi-même cultivé…
Pour info :
– L’ail a tendance à pousser beaucoup mieux dans un sol contenant de la matière organique.
– Laissez le pot avec les bulbes d’ail exposé au soleil pendant au moins 6 heures.
– Point important à retenir : vous ne devez jamais laisser le sol sécher, gardez toujours le substrat suffisamment humide, mais pas de manière excessive non plus. Au risque d’entraîner un pourrissement de l’ail.
Quel est le mois le plus propice pour planter l’ail ?
Il y a deux périodes de l’année où les têtes d’ail peuvent être semées : d’octobre à novembre ou de janvier à mars. Le substrat ou le sol où vous plantez l’ail doit être léger, c’est une donne essentielle, pour qu’il soit bien drainé et que l’eau ne stagne pas.
Combien de temps faut-il pour faire pousser de l’ail ?
Ah, cela demande un peu de patience ! Il faut compter environ 8 à 9 mois pour qu’une petite gousse d’ail plantée se transforme en une tête d’ail prête à être récoltée.
Quand récolter l’ail ?
Idéalement, le moment propice pour cueillir l’ail dépend de plusieurs critères clés :
En particulier, le nombre de feuilles vertes sur la plante est un indicateur fiable. Généralement, lorsque plus de la moitié des feuilles d’un plant d’ail sont sèches, la plante est considérée comme mûre.
Il faut également prendre en considération les dimensions des gousses d’ail spécifiques selon la variété cultivée.
Rappelez-vous : une journée ensoleillée, sans risque de précipitations, est idéale pour récolter les têtes d’ail.
Les bulbes récoltés devraient être gardés à l’ombre ou séchés pendant une période de 7 à 10 jours.
Les feuilles sèches doivent être bien nettoyées et les racines coupées (en laissant un quart sur le bulbe).
FAQ :
Quand doit-on planter l’ail en hiver ?
Pensez toujours à planter votre ail un peu avant les premières gelées de l’année, mais évitez surtout de le faire juste avant un gros gel.
Sachez que l’ail ne supporte pas les grosses chaleurs, alors mieux vaut envisager de le planter une fois que les températures commencent à se rafraichir progressivement.
Dans la plupart des cas, idéalement, la bonne période en hiver se situe entre septembre et novembre.
Quand peut-on semer l’ail ?
La bonne nouvelle est que cette plante requiert peu d’humidité, et son entretien est plutôt simple. Il y a deux saisons idéales de plantation : d’octobre à novembre et de janvier à mars. Au fur et à mesure, vous assisterez à la croissance des feuilles.
Qu’en est-il du fameux calendrier lunaire ? D’après certaines croyances, la lune montante ou descendante aurait un quelconque impact sur la culture des plantes. On dit que la plantation doit toujours se faire lorsque la lune est décroissante et que le meilleur moment de la récolte, c’est quand elle est croissante.
Ce serait donc plus propice pour rendre vos plantes plus fortes, pleine de vitalité et de résistance aux maladies. Mieux vaut donc planter l’ail sur une lune décroissante pour bénéficier d’une meilleure qualité.
En revanche, le climat n’est pas très important bien qu’il s’agisse d’une plante sèche. Mais, d’un autre côté, s’il fait plus froid, l’ail sera plus épicé et donc plus savoureux.
Quelles sont les conditions d’arrosage ?
Quand vous plantez de l’ail en hiver, l’arrosage devient souvent superflu, car la saison froide maintient naturellement une bonne humidité et est généralement marquée par des précipitations abondantes. Cependant, lors des hivers ou des printemps très secs, il est tout de même conseillé de l’arroser un peu, en fonction de l’importance de la sécheresse.
Il est toujours bon d’humidifier le sol, mais il ne faut jamais trop l’arroser non plus, car le bulbe risquerait de pourrir. Pour le reste, il y a peu de raisons de s’inquiéter. L’un des atouts de cette plante est sa résistance aux parasites et aux maladies, même si quelques larves peuvent parfois s’attaquer au bulbe.
Pour éviter ce genre de déconvenu, l’idéal serait d’effectuer des traitements préventifs à partir de mi-avril (voire à la fin du mois), date à laquelle les températures s’adoucissent et l’humidité s’intensifie.
